Tant mieux si cette présentation biographique peut servir de miroir à qui se reconnaîtra dans ce type d'aventure humaine, en particulier en ce qui concerne l'exil dans le cerveau gauche (la fameuse course de chevaux bien dressés dont il est question ci-dessus), phénomène assez répandu en Occident. Heureusement il en va de cet exil comme d'un voyage autour de la terre, à force de s'éloigner de "chez soi" on finit souvent par avoir une envie irrépressible de revenir à son point de départ. Le poète anglo-américan Thomas Eliot dont j'ai eu le bonheur de découvrir et de traduire Four Quartets le dit ainsi :
Nous continuerons le voyage
Et au bout de l'exploration
Touchant l'originel rivage
D'un savoir neuf le connaîtrons...